Transition énergétique : l’Etat y pense…

Difficile de parler de chantiers ou de grands projets. Le Ministère de l’écologie a dressé un plan d’attaque sur la transition énergétique. Il est le fruit de multiples réunions de travail et de rapports techniques. A l’arrivée, il en découle quelques mesures et peu de propositions constructives. Retenons que la part du nucléaire sera revue à la baisse en 2025. Il devrait atteindre d’ici là un taux espéré à 50% dans la production d’électricité.

En revanche, le projet de loi n’évoque pas ou peu la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les énergies renouvelables. Le secteur des transports est pourtant le premier émetteur de gaz à effet de serre. Lors des études préliminaires, des propositions ont été étudiées afin d’améliorer la politique d’aménagement du territoire et réduire la mobilité contrainte. Ainsi, les transports en commun et alternatifs auraient été favorisés. A la surprise générale, aucune de ces propositions n’apparaît dans le projet de plan de la transition énergétique. Celui-ci fait davantage la part belle au développement de la mobilité électrique et hybride. Un premier pas pour l’électricité mais cela n’est pas encore au point. En clair, les objectifs sont assez flous.

Plus claires et impressionnantes, des sommes colossales ont été avancées dans le but d’optimiser la transition énergétique. Soit un investissement supplémentaire annuel de 20 à 30 milliards d’euros pour assurer la rénovation des bâtiments, le développement des énergies renouvelables ou les infrastructures de transport. D’après la dite étude, ces investissements seront rentabilisés dès 2030. Autre bonne nouvelle, la transition énergétique génèrerait 632000 emplois d’ici à 2030, avec des formations à la clé. Des promesses à suivre…

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